Augmentation des prix à la pompe : le casse-tête du gouvernement

station service

Les prix du pétrole repartent à la hausse. Et cette hausse se ressent à la pompe : les carburants avoisinent de nouveau les 2 euros le litre. Face à cette augmentation, le gouvernement a exclu toute nouvelle ristourne... Non sans quelques sueurs froides.

Publié le 03-09-2023 par Fanny Guinochet

Sur les marchés mondiaux, le baril de pétrole s'échange à presque 90 dollars. Contre 70 dollars au début de l'été. Et ce n'est pas terminé, prédisent les professionnels, qui anticipent encore des augmentations du fait d'un rétrécissement de la production par les pays de l'OPEP + - Arabie saoudite, notamment- et de la Russie. De fait, à la pompe, dans l'hexagone, les carburants avoisinent de nouveau les 2 euros le litre.

Alors que la rentrée des classes est marquée par la hausse des prix des fournitures scolaires, que dans les rayons, les tarifs des produits alimentaires continuent également de grimper, les Français voient leur pouvoir d'achat se réduire. Au sein de l'exécutif, on surveille avec fébrilité ces hausses.

Pas de ristourne en vue

« La volatilité des prix des carburants, c'est le cauchemar, qui ne cesse de revenir », confie un conseiller ministériel. Et pour cause, tous se souviennent que la crise des Gilets jaunes, en 2018, a démarré par la hausse des prix dans les stations essence. Et, à cette époque, le prix de l'essence affichait 1 euro 50. Et par ailleurs, l'inflation était moins élevée.

L'an dernier, anticipant la colère des Français, le gouvernement avait rapidement dégainé des systèmes de remise : une ristourne de 30 centimes par litre avait été accordée aux automobilistes entre le 1er septembre et le 15  novembre. Celle-ci avait été ramenée ensuite à 10 centimes par litre jusqu'à la fin décembre 2022. L'exécutif avait aussi distribué 100 euros d'indemnités

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