Exportations: la Chine dit oui aux intestins de porc mais temporise sur le cognac

Photo du president francais, emmanuel macron, et du president chinois, xi jinping, au col du tourmalet

Au lendemain de la visite du président Xi Jinping, le ministère de l'Agriculture a fait savoir que la France et la Chine « ont adopté pour la première fois, une déclaration conjointe relative aux échanges et à la coopération agricoles ».

Publié le 09-05-2024 par latribune.fr

Dès le premier jour de la visite d'Etat du président Xi Jinping, lundi, le président de la République évoquait le « souhait » de son homologue chinois de ne pas « voir appliquées » les « mesures provisoires » chinoises visant le cognac français, après lui en avoir offert des bouteilles. Et ce sachant que cette eau-de-vie et l'armagnac représentent, à eux seuls, 95 % des spiritueux européens exportés en Chine.

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D'autant que la Chine a ouvert une enquête anticoncurrentielle sur les brandys européensUne procédure lancée sous forme de représailles adressées à la Commission européenne, elle-même à l'initiative de mesures protectionnistes à l'encontre des véhicules fabriqués en Asie. Le gouvernement chinois soupçonnait les spiritueux d'avoir pratiqué des prix plus bas à l'export que sur leur marché national entre 2022 et 2023.

Sauf que ce dossier reste en suspens. Selon une source diplomatique française à l'AFP, la Chine a fait savoir qu'en attendant l'issue de l'enquête, il n'y aurait pas dans l'immédiat de droits de douane à titre conservatoire.

Plusieurs accords pour les denrées françaises

Pékin a en revanche donné quelques gages sur le terrain de l'agriculture française en s'engageant à faciliter l'accès à la volaille, aux intestins de porc ou aux vins à indications géographiques protégées.

Les chefs d'Etat français et chinois « ont adopté pour la première fois, une déclaration conjoint

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